- Formation / Formation en période de chômage
Faut-il obliger les demandeurs d’emploi à suivre une formation ? C’est la proposition choc de Nicolas Sarkozy en vue de faire baisser le chômage. Mais le projet présidentiel se heurte à plusieurs obstacles : système complexe, problèmes financiers, difficultés d’accès à une formation… Le point sur les idées reçues dans le domaine.
Confronté à une hausse élevée du chômage, Nicolas Sarkozy, désormais candidat à l’élection présidentielle, propose de franchir un nouveau cap dans les obligations imposées aux demandeurs d’emploi. Son idée ? «Que toute personne au chômage sans perspective sérieuse de reprise d’emploi choisisse une formation qualifiante dans un secteur d’avenir créateur d’emploi», définie par un «comité national composé de chefs d’entreprise et de syndicats». À l’issue de cette formation qui serait obligatoire, le chômeur «sera tenu d’accepter la première offre d’emploi correspondant au métier pour lequel il aura été formé». Sous peine de radiation de Pôle emploi. Il perdrait alors ses droits à l’indemnisation. Cette proposition repose-t-elle sur des constats tangibles ?
- Formation / Formation en période de chômage
- Ne pas confondre sentiment et relation
Nous avons trop souvent tendance à confondre les deux.
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Le sentiment est ce que l’on éprouve pour quelqu’un, c’est un état affectif et émotionnel complexe.
La relation est un lien d'interdépendance, d'interaction, une fréquentation entre des personnes.
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Ceci posé, il est fréquent, de retrouver ce processus, que ce soit dans les relations personnelles que dans les relations professionnelles.
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Un exemple :
J’ai un prototype minutieux à fabriquer. Paul est le meilleur ajusteur de l’atelier, son travail est soigné et toujours en adéquation avec les instructions données. Seulement Paul est un macho et un frimeur. Il m’agace prodigieusement.
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Si je confonds sentiment et relation, je vais m’adresser à Thierry. Il est bon ajusteur, mais pas aussi expert que Paul. Je mets mes sentiments en avant, je l’aime bien. J’oublie la relation professionnelle qui me dicte de confier la mission à Paul.
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Si je suis professionnel, je fais prévaloir la relation professionnelle :
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Je vais donc voir Paul, je lui remets les documents lui permettant d’exécuter son travail dans les meilleures conditions. Je lui donne également les objectifs, finalités et tous les renseignements qui peuvent lui être utiles.
Je ne le flatte pas, aucun sentiment ne transparait dans mon attitude. Je serais simplement courtois et ne manquerais pas de le féliciter lorsque la tâche sera exécutée comme je lui ai demandé.
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- La relation et l’efficacité professionnelles, sont gagnantes et l’entreprise également.
On peut également appliquer ce procédé dans la vie privée.
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J’aime une personne. Pourtant, je souffre fréquemment de son comportement. Je vais communiquer avec cette personne et lui dire ma souffrance.
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Rien ne change pourtant, et la relation se révèle « toxique ».
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Si je confonds sentiment et relation, je reste et je souffre.
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Si je ne confonds pas sentiment et relation, je dis à la personne :
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- « je t’aime, mais la relation que tu me proposes ne me convient pas. Je te quitte pour pouvoir me respecter ».
mots clés : Relations, sentiments, émotions, professionnels, personnel, travail, équipe, bien-être, respect, efficacité
