« Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. »

De Benjamin Franklin

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PRATIQUER L'ÉCOUTE ACTIVE


PRATIQUER L'ÉCOUTE ACTIVE

L’écoute active est compassionnelle, assertive, empathique. Elle est indispensable pour un être humain... pour la faire exister.

Elle est gratuite et généreuse.

La psychologie, pourrait, parfois, ressembler à la voyance : ce n’est pas parce que l’on donne quelques billets, que l’allongement sur le divan est efficace... L'efficacité dépend entièrement de la qualité de l'écoute...

Honnêtement, combien de psychologues écoutent vraiment ? Et pourtant, ils sont payés pour ça.
Ce sont des êtres humains, comme les autres, et leurs longues études, ne leur ont pas forcément apporté l’écoute empathique, la compréhension du cœur, ni le statut de surhomme.
Ils peuvent être fatigués, orgueilleux, pédants, intéressés davantage par leurs honoraires et l’écoute devient un ronronnement passif.


La résolution d’un problème, vient souvent, avec une ambiance propice, qui permet de s’exprimer en toute liberté auprès d’une oreille bienveillante.


Il est tout à fait possible, de s’écouter soi-même, et même d'écouter notre santé et notre corps. En effet, le seul fait de d’énoncer un problème à haute voix, devant quelqu’un d’empathique ou même avec soi-même, peut nous permettre de comprendre ce qui ne va pas en nous. 

Notre subconscient entend mieux notre voix que nos pensées intérieures.

Si un interlocuteur ne donne aucun signe d’intérêt et d'écoute active, le problème sera survolé. La peur d’ennuyer ou de choquer l’autre, peut boucher le tuyau d’évacuation de la parole.


Un diplôme n’est pas l’outil le plus indispensable, pour savoir écouter, pour aider de manière active, celui qui en a besoin.


L’écoute, même si elle s’apprend, doit se trouver à l’état embryonnaire, quelque part dans nos gènes, dans notre inné.


Dans ce cas-là, une formation aux techniques d’écoute et d’entretien est souvent suffisante, pour optimiser l'écoute.


Dans ma carrière, j’ai eu l’occasion d’avoir des entretiens en face à face et auprès de plus de 2 000 personnes. J’ai pu constater que ceux qui font une thérapie, n’ont pas toujours les résultats escomptés, pas plus que ceux qui font un bilan de compétences, par exemples, si l'écoute n'est pas ACTIVE.


Pourquoi tant de personnes sont insatisfaites de leur bilan de compétences ? Pourquoi tant de personnes sont insatisfaites de leur psychothérapeute ? Pourtant ils paient la prestation, ils ont à faire à des personnes diplômées et parfois sur-diplômées, ils subissent des batteries de tests (la plupart du temps ce sont de formidables usines à gaz), et pourtant, ça ne marche pas toujours.


Il faut bien sûr choisir le bon consultant ou le bon psychologue et être motivé tout simplement. Sinon, 
ces personnes se plaignent de ne pas avoir été bien écoutées. Inattention visible, air ennuyé, un non-verbal non congruent : des attitudes incompatibles avec les accusés de réception de l’écoute active.

L’écoute active n’est pas le seul outil d’un bilan de compétences par exemple, mais elle intervient à 60 ou 70 % dans al réussite du bilan. Pour une réussite totale, il faut ajouter la connaissance du marché du travail, la connaissance du monde du travail, l’expérience vécue du monde de l’entreprise…


Un exemple :
Philippe à 42 ans, c’est un brillant scientifique. Les conditions de son travail ne lui conviennent plus. Il a un problème avec son image, avec son équipe, dans la plupart de ses relations personnelles et professionnelles. Il veut changer quelque chose dans sa vie, pour travailler mieux et plus heureux.


Après deux entretiens et deux mois de réflexions, nous commençons le bilan.
Il est évident qu’il est mal dans sa peau, il ne se reconnaît pas, même dans ses succès qu’il attribue volontiers aux autres…


Il a des problèmes avec ses compagnes, il se laisse manipuler… ceci malgré un cerveau brillant.
Il est en psychothérapie, avec un thérapeute depuis trois ans. Lorsque nous faisons le point sur ce qu’il était avant le début de sa thérapie et maintenant, d’après lui, rien ou presque rien n’a bougé.


Mais il continue d’aller chez son thérapeute, par habitude, par dépendance, par besoin d’être écouté même mal par quelqu’un qui a le secret professionnel.
Nous ne ferons qu’un seul test d’une heure, pour rassurer le scientifique qui est en lui. Nous ajoutons 24 heures de plus d’écoute active. 


Après huit séances de trois heures, on n’en sait plus sur un être humain, qu’avec des batteries de tests, dont la fiabilité reste très aléatoire. Les nombreuses batteries de tests permettent parfois, de se sentir moins responsable en cas d’échec du bilan et de passer moins de temps en entretiens, qui demandent tellement d’attention.


Toutes ces heures d’écoute active et bienveillante, exigent une présence de tous les instants, ce qui s’apprend. Mais elles sont également moins rentables que faire faire des tests enchaînés les uns aux autres.


Au bout de ces 24 heures d’entretiens, il me dit qu’il a davantage avancé sur lui-même, qu'en trois années de psychothérapie. Pourtant, le bilan de compétence n’est pas une psychothérapie. Mais elle peut aider, lorsque le chemin devant la personne, se dessine avec des contours de plus en plus nets. Des contours pragmatiques, professionnels qui permettent de négocier un virage ou de savoir vers quelle voie on se dirige.


Cela suffit parfois, pour soulager le mal-être de quelqu’un qui a perdu sa boussole personnelle et celle de sa carrière.


Il en faut parfois beaucoup, et parfois il en faut peu, pour aider un individu.


À la fin de ce bilan, Philippe raconte qu’il a eu le courage, enfin, de quitter une femme toxique. Mieux encore, il vient de rencontrer une jeune femme qui l’admire et le soutient. On n’est pas à Lourdes, on est juste dans un bilan de compétences ordinaire. 


Celui-ci, outre l’aide qu’il peut apporter, pour trouver sa voie et un projet professionnel concret, peut débloquer des situations personnelles et professionnelles, imbriquées.


Ce n’est pas un miracle. L’écoute active, entre autre, possède cette capacité de réveiller les outils qui sont en nous, souvent enfouis plus ou moins profondément.


Philippe, s’est entendu raconter son chemin professionnel et parfois personnel. Le professionnel que ej suis, a validé son parcours, ses réflexions, ses projets réalisables. 


Aujourd’hui, il est convaincu d’avoir avancé, de posséder des qualités bien ancrées et tangibles sur lesquelles il va pouvoir s’appuyer pour rebondir sur un chemin dessiné avec un objectif mûrement réfléchi. Il arrive même à accepter l’admiration de sa nouvelle compagne…


Il a encore beaucoup de chemin à parcourir, pour réparer, entre autre chose, une enfance auprès d’un père concurrent, dévalorisant et destructeur. 

Ses nouvelles motivations et prises  de conscience sur ses compétences et aptitudes réelles, lui seront salutaires, parce que validées par quelqu'un de professionnel.
Il est indéniable, que lorsque l’on se rend à son travail , ce n’est pas le voisin qu’on emmène sur notre poste, mais bien nous et ce que nous sommes.


Michèle DANGUY©2016

http://dodecaedre-formations.blogspot.fr/

ÊTRE



ÊTRE

Il est peut-être ou sûrement plus heureux... Il est banal de dire que l'argent ne fait pas le bonheur, et pourtant... l'argent apporte de joies, certes, beaucoup de paraître aussi et c'est là que le bât blesse.

On est heureux, lorsque l'on est conscient d'avoir reçu le plus beau des cadeaux, le plus beau des miracles : la VIE. Miracle qui a peu de chance de se reproduire, du moins sur notre belle Terre.

Ainsi nous existons vraiment et par nous-mêmes : on EST ou on NAÎT (au choix).

Nous sommes heureux d'ÊTRE, fier d'ÊTRE, c'est la seule façon de trouver son chemin... nous n'en n'avons pas trouvé d'autres. L'argent n'y est pour rien...
Par contre, la construction de notre âme (ou appelez votre être profond comme vous le souhaitez) y est pour quelque chose et même elle est le fondement de notre aptitude au bonheur..

Donc paraître c'est faire semblant d'être, c'est se trahir soi-même, se travestir, c'est NE PAS ÊTRE. Raison pour laquelle on tente de l'acheter ou de lâcheté (au choix).

Michèle DANGUY ©


http://dodecaedre-formations.blogspot.fr/

Le bonheur merci...

Un peu de philosophie...

LE BONHEUR MERCI

Le bonheur existe, il est fugace, il faut le reconnaître et le saisir... Ce sont les "petits bonheurs" qui font le bonheur...
Les gens heureux, sont ceux qui voient et éprouvent de la gratitude pour les cadeaux de la vie (une belle fleur, un joli coucher de soleil, un plat sain et goûteux préparé par un être aimé, un sourire échangé avec un inconnu(e), quelqu'un qui fait un effort juste pour vous faire plaisir...)
Celle ou celui qui ne sait pas voir autour de lui les belles choses gratuites, bien souvent et s'en réjouir, celui qui voit toujours le « verre à moitié vide », etc… est souvent une personne malheureuse.
Il y a des milliers de raisons de se réjouir, ne serait-ce que d’avoir hérité de la VIE....
Celle ou celui qui ne sait pas voir ces choses-là, qui ne sait pas voir ce que l'Autre fait pour lui (et qui, souvent, prend ça pour un dû, etc. ne peut être heureux.
Il y a donc une belle façon d’attraper le bonheur, c’est de voir ce que d'autres font pour nous, c'est d'accuser réception des joies données et reçues, par un mot magique : MERCI.
MERCI est l'accusé de réception que l'on a reçu un bienfait...

Michèle DANGUY©

http://dodecaedre-formations.blogspot.fr/