« Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. »

De Benjamin Franklin

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MANAGER ET CHEF D’ORCHESTRE : MÊME PARTITION

MANAGER ET CHEF D’ORCHESTRE : MÊME PARTITION

Le rôle du Chef d’orchestre et son approche managériale renvoient avec les préoccupations et aspirations du Manager d'aujourd’hui. 
Tout comme le Manager, le Chef d’orchestre met en œuvre un projet : l’interprétation d’une œuvre, la direction d’une équipe, d’un orchestre. Il doit respecter une ligne directrice, une finalité : l’œuvre à interpréter.
A la différence du Manager, l’efficacité de sa direction sera immédiatement perceptible par lui-même, ses musiciens et le public.
Notre formation "MANAGER ET CHEF D’ORCHESTRE : MÊME PARTITION " a été conçue pour établir un parallèle entre le management d’une équipe et la conduite d’un orchestre par le chef d’orchestre.

La communication : source d'efficacité et de productivité

La communication : source d'efficacité et de productivité

"L'écoute reste la grande oubliée de notre société moderne en pleine révolution des communications."   Jean Dion

La communication c’est le nerf de la paix (et non le nerf de la guerre). Tous les contacts Humains passent par elle. Elle est la source du bien-être et du mal-être. Et par voie de conséquences, sources de bien des maux de la société et de l’entreprise, source de non productivité parfois. Lire la suite

Et pourtant il y a encore trop d’entreprises, de managers qui ne voient pas d’utilité à la communication.
Est-il vraiment inutile de comprendre, de se comprendre, d’expliquer, de s’expliquer, d’informer, de s’informer, de connaître, de se connaître ? 


Une grande majorité des pertes en productivités partent de là : on ne se comprend pas, on fait par conséquent des erreurs sources de conflits, de pertes de temps et donc d’argent…
Le temps c’est de l’argent et la communication participe à la rentabilité de l’entreprise. 
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Selon le journal le Point : « Raconter sa vie, dans la réalité ou sur des réseaux sociaux sur internet, est aussi gratifiant pour le cerveau que le plaisir trouvé dans la nourriture ou le sexe, selon une étude menée par des chercheurs de Harvard publiée aux États-Unis. »
Alors, il y a « parler de soi et parler de soi » ! Si c’est pour confier des tranches de vie quotidienne, des émotions, des espoirs ou que sais-je, cela est gratifiant pour celui qui parle.
C’est également gratifiant pour celui qui écoute. Ces confidences sont des moments privilégiés, de connaissance et de découverte d’un individu d’une manière plus profonde qu’une conversation ordinaire.
C’est également, une sacrée preuve de confiance que l’on reçoit quand on écoute et une sacrée preuve de confiance que l’on donne lorsqu’on se livre en parlant de soi.
Cependant, le « parler de soi » a ses limites. Si c’est là, l’exclusivité de la conversation d’un individu, cela devient vite lassant. Surtout si c’est pour s’auto-valoriser en public et entretenir un statut de pseudo supériorité.
On peut y voir, à ce moment-là, une forme d’égocentrisme, d’égoïsme,  vantardise, d’impudeur… ce qui tend à restreindre l'échange et la personne peut vite devenir ennuyeuse ou agaçante.
Mais cela, est moins pire que de parler de l’Autre en son absence ! Cela peut s’appeler de la médisance selon les propos tenus. En tout cas, cela n’est jamais sain, sauf si c’est pour vanter raisonnablement les qualités, les compétences de l’absent.
Ne jamais parler de soi rend la communication frustrante, parfois ennuyeuse et signale souvent une personnalité inhibée, timide, avec des peurs de s’exprimer. Chacun a des choses intéressantes à dire, même sur soi.
Nous sommes chacun, unique sur cette Terre, ne l’oublions pas. Parler de soi, c’est s’enrichir par nos semblances mais surtout par nos différences.
Découvrir quelqu’un qui n’est pas soi, peut être un merveilleux voyage au sein d’une personnalité différente.
Ce sont des moments privilégiés, de connaissance et de découverte d’un individu d’une manière plus profonde qu’une conversation ordinaire.
S’exprimer sur soi ou sur des personnes absentes, doit se faire à la première personne : JE.
« JE pense que… », « J’aime la musique… »
Et si j’emploie le « JE », c’est une façon aussi de me responsabiliser dans ce que JE dis. Le « ON » est déresponsabilisant et facilite la délation, la médisance, le colportage…
En formation, pour faire part de sa propre expérience devant d’autres stagiaires, il ne faut pas avoir peur de se positionner et de s’engager dans l’intervention avec un « JE » sans complexe.
Longtemps, il était de mise de laisser le JE de côté pour employer le « nous ». Lorsqu’un travail, une réflexion sont collégiaux, le « nous » s’impose naturellement.
Si JE suis fier d’une action que J’ai faite, j’emploie le JE pour alimenter et installer mon estime de moi auprès de mon cerveau. Quitte à reprendre le « nous », lorsque MON idée a été reprise dans un travail d’équipe par exemple.
Michèle DANGUY©2012